Une des solutions pour combattre changement climatique et réchauffement climatique c'est l'augmentation des surfaces boisées. En effet, les arbres absorbent le CO2 que nous émettons dans nos activités et dans nos transports. Plus il y a d'espaces verts sur la planète, plus le CO2 sera absorbé.
Peser cette protéger les forêts et augmenter leurs hectares C'est vital pour notre avenir, les êtres humains continuent de déforester pour produire du bois ou échanger leurs terres. Parmi toutes les espèces d’arbres, une se distingue particulièrement par son potentiel dans la lutte contre le changement climatique : le Kiri.
L'état mondial des forêts
Partout sur la planète, ils sont abattus et détruits environ 13 millions d'hectares par an, selon les données de l'ONU. Bien qu’ils dépendent des arbres pour respirer et maintenir notre équilibre environnemental, les humains continuent de les détruire. Les plantes et les arbres sont les poumons du monde et nous fournissent l’oxygène dont nous avons besoin pour vivre.
L'arbre qui nous aide contre le changement climatique
L'arbre qui offre un grand espoir dans la lutte contre le changement climatique est le Kiri, également connu scientifiquement sous le nom Paulownia tomenteuse ou arbre Impératrice. Originaire de Chine, cet arbre peut dépasser 27 mètres de hauteur, avec des troncs compris entre 7 et 20 mètres de diamètre et des feuilles pouvant atteindre 40 centimètres de large.
Le Kiri pousse généralement à des altitudes inférieures à 1.800 2 mètres et peut prospérer aussi bien sur les terres cultivées qu’à l’état sauvage. Cependant, le plus surprenant de cette espèce est sa capacité à absorber le COXNUMX : absorbe jusqu'à 10 fois plus de CO2 que tout autre arbre, ce qui en fait un allié précieux dans la lutte contre le réchauffement climatique.
De plus, Kiri purifie les sols stériles. Au fur et à mesure de sa croissance, ses grandes feuilles riches en azote fournissent des nutriments au sol environnant, améliorant ainsi sa qualité. Ce processus de régénération est crucial pour restaurer les terres dégradées ou contaminées, ce que peu d’arbres peuvent réaliser efficacement. Grâce à son énorme capacité de photosynthèse, il émet de grandes quantités d'oxygène, ce qui entraîne une restauration plus rapide de l’équilibre O2-CO2.
Croissance rapide et résistance
La croissance du Kiri est étonnante. En seulement huit ans, il peut atteindre la taille qu’atteint un chêne en 40 ans, réduisant ainsi d’un tiers le temps de reboisement. Cela signifie qu'un arbre Kiri peut croître en moyenne de 2 cm par jour dans des conditions optimales, ce qui contribue non seulement à un reboisement plus rapide, mais aussi à une plus grande résistance aux catastrophes naturelles comme les incendies, grâce à sa capacité à régénérer rapidement son système racinaire.
Cet arbre est capable de repousser jusqu'à sept fois après avoir été coupé. De plus, il pousse dans les sols et les eaux contaminés, purifiant les terres endommagées sur son passage. Ses capacités de régénération élevées et sa résistance au feu en font une espèce résiliente, capable de résister à des conditions environnementales défavorables.
Votre adaptabilité et vos exigences
Le Kiri est non seulement résistant au feu, mais tolère également des conditions de température extrêmes : il peut survivre aussi bien aux climats extrêmement froids de -20 ºC comme en cas de chaleur intense jusqu'à 45 ºC. Son adaptation à une grande variété de climats le rend idéal pour le reboisement dans de nombreuses régions.
Malgré sa capacité à pousser dans des sols pauvres ou érodés, il prospère mieux dans sols profonds et bien drainés, de préférence un loam sableux. Bien qu’il puisse survivre dans des sols infertiles, sa croissance sera considérablement plus lente que celle des sols fertiles. Pour obtenir son potentiel maximum, le Kiri a besoin d’un accompagnement avec un engrais organique et un arrosage régulier.
Origine et usage traditionnel de l'arbre Kiri
Dans les temps anciens, le Kiri était considéré comme un arbre spécial en Chine et au Japon. Dans la culture chinoise, l’arbre de l’Impératrice était planté à la naissance d’une fille. À mesure que l'arbre et la jeune fille grandissaient ensemble, le Kiri devait être utilisé dans sa dot de mariage, fournissant du bois pour les articles de menuiserie.
Au Japon, son nom signifie « couper » et son bois est encore aujourd'hui apprécié pour sa légèreté et sa résistance. Il est largement utilisé dans l’industrie du bois, notamment pour la fabrication de meubles et de produits artisanaux. Malgré sa croissance rapide, le bois de Kiri est de qualité, ce qui fait que son utilisation dans la production de biomasse est également un domaine en pleine croissance. Il est utilisé comme biocarburant grâce à la production de pellets, qui constituent une source d’énergie propre et efficace.
Kiri et son impact sur l'environnement
L'impact positif du Kiri sur l'environnement est important non seulement parce qu'il absorbe de grandes quantités de CO2, mais aussi parce que ses feuilles fournissent de l'azote au sol, améliorant ainsi la qualité du sol et le rendant plus adapté à d'autres cultures. De plus, le Kiri est une espèce pionnière qui protège les autres plantes de l’environnement, stabilise les terres contre l’érosion et améliore la rétention d’eau du sol.
L'une des initiatives les plus connues dans l'utilisation du Kiri est «La révolution Kiri», un projet de reboisement massif au Texas qui vise à récupérer les sols contaminés et épuisés. Ce type de projet démontre le potentiel du Kiri à récupérer des zones dégradées tout en générant du bois de haute qualité et en luttant contre le changement climatique.
Kiri n'est pas seulement un outil de lutte contre le changement climatique, mais aussi une solution environnementale capable de restaurer les écosystèmes, de réduire la désertification et d'offrir de nouvelles opportunités économiques aux régions qui l'adoptent.
Kiri a été introduit en Uruguay par l'ingénieur forestier Josef Krall et les essais n'ont pas fonctionné. Ils ont été amenés pour leur croissance rapide mais un champignon ne s'est pas adapté à eux. Il existe des espèces dont la variabilité génétique ne leur permet pas de s'adapter