
Les experts disent que la première grande révolution énergétique a été le charbon. Plus tard, le pétrole arriverait, avec ses hauts et ses bas politiques pour bouleverser le monde. les marchés internationaux, et maintenant ils affirment que l’avenir appartient aux énergies renouvelables.
Le monde en a largement assez du charbon. En plus d’être l’une des sources d’énergie les plus polluantes, elle n’est plus aussi viable économiquement qu’avant. Ce sont les principales raisons pour lesquelles l’utilisation du charbon a diminué. En 2016, le production de charbon est tombé à des niveaux jamais vus au cours des 100 dernières années.
Selon le Revue statistique BP 2017, la production de charbon a chuté de 6,2%, pour atteindre 231 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), soit la plus forte baisse enregistrée à ce jour. Cette baisse est due à une réduction de 7,9 % en Chine, le plus gros consommateur, et à une réduction de 19 % aux États-Unis. Les deux pays, qui ont historiquement dominé la production et la consommation de charbon, ont connu une contraction significative et record.
Cette tendance à la baisse n’est pas exclusive aux principales puissances. En Espagne, par exemple, la production de charbon a considérablement diminué, se maintenant à seulement 0,7 million de tonnes d’équivalent pétrole (Mtep) en 2016, soit 43,3 % de moins qu’en 2015. Le contraste est clair si l’on compare avec la décennie précédente, où l’Espagne produisait plus de charbon. plus de 6 Mtep, principalement dans les Asturies.
La baisse de la consommation de charbon dans le monde
El consommation mondiale de charbon est également en déclin. Selon les archives, il y a eu une diminution de 53 Mtep, soit une baisse de 1,7% par rapport à l'année précédente. Cette baisse continue de la consommation est le résultat direct de la transition vers des sources d’énergie plus propres et plus efficaces. Des pays comme les États-Unis et la Chine ont mené cette réduction avec des baisses respectives de 33 Mtep et 26 Mtep.
Dans le Royaume-Uni, la consommation de charbon a chuté de plus de moitié, atteignant son plus bas niveau depuis plus de 100 ans. Dans ce contexte, le quota carbone la consommation mondiale d’énergie primaire est tombée à 28,1 %, un pourcentage jamais vu depuis 2004.
Impact sur les émissions de CO2
Cependant, malgré la réduction marquée de la consommation de charbon, émissions mondiales de CO2 n’ont pas montré de baisse proportionnelle. La planète a continué à émettre quasiment la même quantité de CO2 en 2016 que l’année précédente. Au cours de la période 2014-2016, la croissance moyenne des émissions a été la plus faible depuis celle enregistrée entre 1981 et 1983, ce qui suggère que la transition vers une énergie plus propre commence à avoir un impact, même s’il n’est pas encore suffisant pour inverser les effets du changement climatique.
Le pétrole continue de dominer le secteur de l'énergie
Malgré les efforts visant à réduire les émissions et à diversifier les sources d’énergie, le pétrole reste, comme au cours des dernières décennies, la source d’énergie la plus importante au monde. Même si sa consommation s'est stabilisée, elle reste un acteur majeur du marché mondial de l'énergie.
El gaz naturel, en revanche, a connu une croissance considérable dans des pays comme la Russie et l’Europe, où la demande a augmenté de plus de 7 % dans certains cas. L’Europe cherche des alternatives au charbon et le gaz naturel est devenu une source d’énergie clé.
La poussée en faveur des énergies renouvelables
Heureusement, c’est dans le domaine des énergies renouvelables que les progrès ont été les plus importants. Une croissance de 14 % au niveau mondial, hors hydroélectricité, montre que les énergies propres gagnent du terrain. Cette avancée a été possible grâce à la réduction des coûts, à l’amélioration technologique et à un cadre réglementaire favorable dans de nombreuses régions.
La Chine continue de dominer la production de l'énergie renouvelable, notamment dans l’éolien et le solaire, traduisant son fort engagement en faveur de la transition énergétique. En comparaison, les États-Unis ont également augmenté leurs investissements dans les énergies renouvelables, bien qu’à un rythme plus lent.
Quant à la énergie nucléaire, la croissance a été modérée, avec une augmentation de 1,3 % en 2016. La Chine a mené cette croissance avec une augmentation de 24,5 %, tandis que dans d'autres parties du monde, l'énergie nucléaire continue de se heurter à l'opposition de l'opinion publique.
L'avenir de l'énergie hydroélectrique
La génération de énergie hydroélectrique a affiché une augmentation de 2,8% en 2016, un taux supérieur à celui du charbon et des autres sources traditionnelles. La Chine et les États-Unis ont connu les plus fortes augmentations de leur production hydroélectrique, tandis que des pays comme le Venezuela ont connu une baisse significative en raison des conditions politiques et climatiques.
Des pays comme le Guatemala se distinguent par leur modèle de production basé presque exclusivement sur les énergies renouvelables, où l'énergie hydroélectrique joue un rôle clé. En période de sécheresse, le pays se tourne vers d’autres sources renouvelables, comme le solaire et l’éolien, plutôt que de se tourner vers le charbon ou le gaz naturel.
Il est évident que la transition vers un modèle énergétique plus propre est en cours, mais le rythme est encore insuffisant pour atteindre les objectifs climatiques fixés par les accords internationaux tels que l’Accord de Paris. Les énergies renouvelables ont la capacité de transformer le paysage énergétique mondial, mais un plus grand engagement est nécessaire de la part des gouvernements et des entreprises pour accélérer ce processus.
Réduire la consommation de charbon est essentiel non seulement pour réduire les émissions de CO2, mais également pour garantir un avenir énergétique durable. Investir dans les énergies propres est non seulement plus viable sur le plan économique et environnemental, mais c’est aussi le seul moyen d’atténuer les effets du changement climatique et de protéger les générations futures.